Validité de l'ordre

Lorsqu’un investisseur passe un ordre de bourse, celui-ci doit alors indiquer une date de validité, sans laquelle la demande de transaction resterait dans le carnet d’ordres, sans jamais être exécutée. Plusieurs échéances ont été donc prévues.

La première, dite « à révocation », prévoit une réalisation de l’opération inscrite à la fin du mois boursier pour les valeurs présentes sur le Premier Marché, ou bien encore à la fin du mois civil pour les opérations effectuées, cette fois-ci, sur le marché au comptant. La validité d’un ordre de bourse peut également être « à la journée », auquel cas l’ordre reste valide jusqu’à la clôture du marché, ou aussi être fixée à une date précisément déterminée.

Les validités les plus utilisées restent sans doute l’ordre à révocation, solution sans doute la plus souple, puisqu’il est possible d’annuler l’ordre à tout moment, et l’ordre à la journée, le plus sûr, pour les investisseurs souhaitant contrôler les risques au maximum. Dans tous les cas, lorsque l’ordre n’est pas exécuté dans le délai imparti, il tombe, c’est-à-dire qu’il disparaît du carnet d’ordres.

Le détachement d’un bon d’attribution, ou d’un bon de souscription, entraîne, en revanche, l’expiration automatique de la validité de l’ordre, tandis que, en cas de versement de dividendes ou d’intérêts, les ordres sont, dans ce cas-là, remis à jour en fonction de cet événement. La Société des Bourses Françaises (SBF) peut, quant à elle, si elle le souhaite, établir une date au-delà de laquelle les ordres non encore exécutés, sur un produit financier précis, doivent être renouvelés par l’investisseur.