Krach

Un krach boursier correspond à un effondrement brutal de la valeur d’un titre, d’un indice, voire d’un secteur tout entier ; il peut prendre différentes formes, le krach classique qui s’étend sur un à quelques jours, et le krach larvé qui peut durer plusieurs semaines ou mois.

La plupart des krachs boursiers suivent le même schéma ; commençant par une forte hausse des cours tout à fait rationnelle, le marché s’envole ensuite, de façon démesurée, du fait d’un investissement massif provoqué par cette conjoncture favorable, avant que les analystes ne finissent par se rendre compte du fossé qui s’est creusé entre le niveau des actions et l’évolution réelle des entreprises, provoquant alors le retrait soudain de l’ensemble des investisseurs.

Les krachs boursiers sont souvent révélateurs d’une crise économique latente et permettent, malgré le caractère traumatisant qu’ils revêtent, de corriger, de manière efficace, les excès d’un marché qui s’emballe, comme l’Histoire l’a déjà prouvé à maintes reprises.

Plusieurs krachs boursiers significatifs se sont, en effet, déjà produits ; dès le XVII^e siècle, la crise de la tulipe apparaît comme le premier d’entre eux, avec une hausse irraisonnée du prix des bulbes de tulipes, qui s’échangeaient à l’unité, tant leur coût était élevé, celui-ci pouvant représenter jusqu’à vingt fois le salaire annuel d’un ouvrier. Mais l’événement le plus marquant reste, sans doute, ici, celui de 1929, également qualifié de jeudi noir, qui a alors vu les marchés boursiers du monde entier s’effondrer entraînant avec eux la chute de l’économie mondiale tout entière. Plus récemment, l’éclatement de la bulle Internet, au début des années 2000, puis la crise de l’immobilier américain, quelques années plus tard, ont également marqué les esprits.