Small caps

En effet, depuis le mois de février 2005, l’Eurolist a été mise en place afin de garantir une plus grande clarté aux investisseurs qui peuvent désormais retrouver l’ensemble des sociétés cotées sur un seul et unique marché, réunissant les anciens Premier, Second, et Nouveau Marché.

Classées désormais en trois compartiments distincts, ils permettent d’identifier rapidement les plus importantes capitalisations boursières supérieures à 1 milliard d’euros appartenant à l’Eurolist A, des valeurs moyennes comprises entre 150 millions d’euros et 1 milliard d’euros, et de celles inférieures à 150 millions, faisant respectivement partie de l’Eurolist B et C.

Arrivant donc juste après le Bigcap et le Midcap, le Smallcap présente des intérêts non négligeables pour les investisseurs. Une étude menée sur plusieurs décennies, entre 1927 et 2007, montre même que le rendement moyen, de 12 %, de ces plus faibles valeurs se trouve être supérieur de 2 % à celui atteint par les bigcaps, au cours de cette même période.

Ceci est notamment dû au manque de visibilité certain de ces petites capitalisations boursières, qui leur permet souvent, même si leur cours ne reflète pas vraiment leurs résultats réels, de dépasser les performances des plus grosses valeurs, pour une durée relativement longue. Le manque de liquidité des titres contribue également à ce phénomène, étant donné que le petit nombre d’actions disponibles fait que les investisseurs n’hésitent pas à surenchérir, rendant les échanges très rapides, sans véritable appréciation des cours.

D’autres éléments pouvant, pourtant, paraître plus anodins, constituent également des atouts indéniables pour ces petites entreprises, c’est ainsi le cas de leur meilleure adaptabilité au marché, celles-ci bénéficiant d’une plus grande facilité d’adaptation, ainsi que de leur mode de gestion, généralement moins propice aux conflits internes.