Eurolist

Depuis 2005, dans le but de permettre une meilleure identification des sociétés sur les marchés réglementés, Euronext a décidé de fusionner l’ensemble de celles-ci en une liste unique, l’Eurolist. Classée par capitalisation boursière, chaque entreprise peut désormais être distinguée facilement en fonction de son importance. Parallèlement, l’ancienne organisation adoptée par la bourse de Paris, consistant en une distinction entre premier, second, et nouveau, marché a été abandonnée.

Afin de proposer une identification encore plus rapide, trois compartiments distincts ont été définis ; le premier, aussi appelé compartiment A, correspond ainsi aux entreprises dont la capitalisation est supérieure à 1 milliard d’euros ; le deuxième, portant la lettre B, regroupe, quant à lui, les sociétés dont la valeur est comprise entre 150 millions d’euros et 1 milliard d’euros ; et le troisième, le compartiment C, rassemblant enfin les entreprises dont la capitalisation s’avère être inférieure à 150 millions d’euros.

Pour figurer sur l’Eurolist, les entreprises cotées sont soumises à certaines obligations ; ainsi, celles-ci doivent mettre à la disposition du marché un minimum de 25 % de leur capital, et se voient également contraintes de produire les comptes audités, et certifiés, des trois années précédentes. Il est à noter, en revanche, qu’aucune obligation de rentabilité, ou de distribution des dividendes, n’a été fixée comme critère d’incorporation.

Il convient aussi de souligner ici que, depuis avril 2005, les valeurs cotées sur les marchés d’Amsterdam, Bruxelles, et Lisbonne, ont aussi fait leur apparition sur l’Eurolist, l’enrichissant encore davantage, et lui permettant de devenir, par là même, un outil efficace, pour l’ensemble des investisseurs européens, qui peuvent ainsi accéder à l’ensemble des valeurs cotées sur les marchés gérés par Euronext.