Le Forex, qui tire son nom de la contraction des termes Foreign Exchange, n’est autre que le très fréquenté marché des changes, également qualifié parfois de marché des devises, sur lequel s’échangent, chaque jour, quelques 3 500 milliards de dollars, faisant de lui le marché le plus liquide du monde, l’évolution de celui-ci se trouvant conditionnée par l’offre et la demande en matière de monnaie. Apparu, sous sa forme actuelle, en 1973, suite à l’abandon de l’indexation des diverses devises sur le dollar américain et, par conséquent, du système mis en place par les accords de Bretton Woods, de 1944, le Forex est très longtemps resté ouvert aux seuls professionnels et aux investisseurs institutionnels. Aujourd’hui, le développement des connexions Internet à haut débit, qui permet des échanges toujours plus rapides, a complètement bouleversé les choses, faisant que ce marché peut, à présent, être abordé par tous, à condition de bien apprendre à en connaître le fonctionnement.
Affichant des caractéristiques assez différentes de celles des autres places boursières, le Forex bénéficie d’un avantage considérable sur ceux-ci, dans la mesure où il reste ouvert, sans la moindre interruption, cinq jours sur sept, du dimanche, 22 heures, au vendredi, 23 heures ; tandis que la volatilité y est, par ailleurs, contrairement à de nombreuses idées reçues, relativement faible, de l’ordre de 1 % par jour, pour la paire la plus sollicitée, représentée la paire euro et dollar américain, reconnaissable par les initiales EUR/USD, et que les effets de levier, auxquels il donne accès, offrent l’opportunité de prendre des positions pour des montants jusqu’à cent fois supérieurs aux fonds réellement disponibles. Fonctionnant par couples, le Forex propose ainsi, aux investisseurs, d’acheter une monnaie en fonction d’une autre, permettant de prévoir, par exemple, lors de l’acquisition d’EUR/USD, une évolution plus favorable de l’économie américaine par rapport à celle de l’Europe.
Basé donc sur des paires de devises, l’investissement sur le Forex fait alors apparaître, pour chacune d’elles, deux valeurs distinctes correspondant au « bid », pour l’une, soit le prix de vente de la première monnaie, et à l’« ask », pour l’autre, soit le prix d’achat de la seconde. Exprimé en pip, la plus petite unité de variation du cours d’un couple de devises, équivalant, par exemple, à 0,0001, dans le cas de l’EUR/USD, l’écart entre ces deux chiffres est alors qualifié de spread et utilisé, par le courtier, après l’application d’un multiplicateur laissé à son libre choix, pour calculer sa rémunération.
Très avantageux pour les « day traders », étant donné que les frais de transactions se révèlent être, au final, assez peu élevés, permettant de réaliser de nombreux allers-retours à moindre coût, le Forex ouvre ainsi d’autres perspectives, à une toute nouvelle catégorie d’investisseurs, qui s’orientaient jusqu’alors, dans leur très grande majorité, vers le seul marché des actions, et dans une moindre mesure, vers celui des obligations, alors que le marché des changes mérite aussi de recevoir toute leur attention, son évolution, en totale adéquation avec celle de l’économie mondiale, influençant directement les autres places boursières.
Tenant un rôle essentiel dans l’économie mondiale, le Forex a longtemps servi aux entreprises, pour acquérir des biens à l’étranger, dans la monnaie locale du pays concerné et, même s’il est toujours utilisé dans ce but, pour environ 15 % des transactions dont il fait l’objet, il est désormais davantage sollicité dans un intérêt purement spéculatif. Malgré les très nombreux produits financiers sur lesquels il permet d’investir, le dollar américain (USD) reste, de très loin, la devise la plus échangée, avec 89 %, l’euro (EUR), bien qu’arrivant en deuxième position, ne représentant, pour sa part, que 37 % des opérations, devant le yen (JPY) qui atteint lui-même 20 %, la livre sterling (GBP) et ses 17 %, puis le franc suisse (CHF), le dollar canadien (CAD), le dollar australien (AUD), et enfin le dollar néo-zélandais (NZD).
Requérant une réactivité maximale, il exige d’y consacrer un temps considérable, si l’on tient compte du fait que quelques minutes d’inattention peuvent causer des pertes importantes, mais permet, en contrepartie, de remplir des objectifs variés, en servant notamment de couverture, dans le cas d’un achat d’actions américaines en euros, par la vente d’un montant de dollars américains égal à la valeur des titres précédemment acquis. L’arbitrage, auquel ce marché des devises ouvre également accès, consiste, quant à lui, à profiter des décalages momentanés du cours d’un même support sur une seule et même place, ou plusieurs. L’observation du contexte économique et la parfaite connaissance du Forex garantissent aussi de pouvoir dégager des tendances et anticiper les mouvements à venir, de nombreux outils étant, pour cela, mis à la disposition des investisseurs, tandis que l’analyse technique apparaît, là encore, comme un bon moyen d’aide à la décision.
Attirant un public de plus en plus large, le Forex a vu, au cours de ces dernières années, le nombre de plates-formes de courtage, qui lui sont consacrées, augmenter de manière considérable, raison pour laquelle les investisseurs doivent donc prendre leur temps, avant de choisir leur prestataire, en étudiant très minutieusement les formules qui leur sont proposées, sans se laisser séduire par des arguments présentés parfois de façon un peu trop positive, le Forex restant, comme tous les marchés, extrêmement difficile à cerner et nécessitant la plus grande prudence, celui-ci pouvant effectivement procurer des gains très élevés, mais également des pertes tout aussi conséquentes.
Le concept de « money management », autrement qualifié de « gestion du risque », prend ainsi tout son sens, sur le marché des changes, celui-ci invitant les investisseurs à bien considérer les possibilités d’échec éventuel, avant d’opter pour quelque position que ce soit, tout en sachant, une fois l’acquisition faite, maximiser et mettre les gains à l’abri, en renforçant les investissements lorsque l’évolution est favorable et en modifiant, au fur et à mesure, les seuils de protection, tandis que la limitation des pertes est également tout à fait indispensable, comme le souligne, de façon très imagée, l’un de proverbes boursiers les plus fameux, rappelant que « mieux vaut se couper un bras que la tête ».
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