Capitalisation boursière

La capitalisation boursière d’une société correspond à la valeur de ses capitaux, obtenue suite à la multiplication du nombre de ses actions par le cours de la bourse. Le résultat de ce calcul représente donc le prix qu’un investisseur devrait payer s’il souhaitait racheter cette entreprise, auquel vient se rajouter une prime de contrôle, dans le cas d’une acquisition supérieure ou égale à 51 %, afin d’encourager les actionnaires à vendre.

Cette valeur revêt donc une importance toute particulière puisqu’elle permet de prévoir l’évolution des bénéfices d’une société, celle-ci dépendant uniquement des profits espérés pour les actionnaires et, par conséquent, du risque financier qui y reste lié. Ainsi, plus les gains attendus sont importants, plus la capitalisation boursière est élevée.

Outil indispensable dans le monde des marchés financiers, la capitalisation boursière permet notamment de constituer les différents indices de référence, tels que le CAC 40, qui rassemble quarante des cent plus grosses capitalisations boursières cotées sur la place de Paris, dont le volume d’échanges est le plus abondant.

Il convient toutefois de bien différencier la capitalisation boursière et la valeur d’entreprise, cette dernière se trouvant bien être représentée par la valeur de ses capitaux, mais également par celle de ses dettes, elles-mêmes considérées, dans ce cas-là, comme de l’argent investi par des prêteurs, au même titre que celui des actionnaires. Une société endettée affiche donc une valeur d’entreprise supérieure à sa capitalisation boursière, cette distinction, entre ces deux termes, est d’autant plus utile, ici, que cette situation précise peut être à l’origine du lancement d’une Offre Publique d’Achat (OPA).