Le trading en ligne moins bien pratiqué en France

Afin de cerner plus précisément les attentes envers les cabinets-conseil et sites de trading en ligne, l’enquête Dow Jones a interrogé un panel de 1127  investisseurs d’au moins 25 anset disposant d’au moins 50 000 euros/£ en actif en Allemagne, au Royaume-Uni et en France.

Dans les trois pays, les investisseurs ont en commun un fort besoin d’échanges d’informations financières. Ils souhaiteraient disposer de plus de conseils en stratégie fiscale ainsi qu’en matière de diversification de leurs placements.
 

La qualité des relations des investisseurs avec leur cabinet conseil est plus mauvaise en France, les conseillers financiers allemands ou britanniques ayant su construire des relations plus solides avec leur clientèle.

Le trading en ligne est manifestement plus répandu en Allemagne qu’en France ou même au Royaume-Uni. Cette tendance s’expliquerait par le meilleur niveau de connaissances financières des allemands.

Avec en arrière fond la crise de l’euro, l’étude démontre la forte attente des investisseurs en faveur d’une actualité financière de qualité laquelle fournira le pilier d’une relation de confiance et de proximité avec leur conseil. Ce sont les premiers enseignements qu’Isabella Fonseca, directrice de recherche chez Celent, tire de l’enquête. Autrement dit, les courtiers français ont encore de grande marge de progrès devant eux !