Accueil > Actualités > Depuis la crise, les Français sont devenus frileux

Actualités de la bourse en ligne

Abonnez-vous au flux rss Envoyer à un ami Imprimer
9 juin 2011

Depuis la crise, les Français sont devenus frileux

Depuis la crise, les Français sont devenus frileux

 

Deux enquêtes récentes l’attestent : le krach de 2008 et la faible incitation des banquiers à oser prendre des risques ont laissé des traces profondes chez nos compatriotes qui se détournent désormais du CAC 40.

 

Le même phénomène est en effet avéré chez nos voisins d’outre-Rhin, Ibères ou encore Transalpins

 

Selon l’enquête conjointement menée par Les Echos et La Banque Postale (menée téléphoniquement sur un échantillon représentatif de plus de 2000 majeurs français et visant les comportements des épargnants sur le dernier trimestre) publiée cette semaine, nos compatriotes n’osent donc plus se projeter dans le futur et se replient au contraire vers une épargne rassurante et sans danger. 50% d’être eux précise avoir réussi à économiser ce dernier trimestre, notamment grâce au livret A pour plus de la moitié d’entre eux, au PEL pour un tiers, au LDD, aux livrets non réglementés et à l’assurance-vie pour un quart et enfin grâce au PEA et aux comptes titres pour 5,5 % d’entre eux.

 

L’étude se penche aussi sur la diversité des portefeuilles de nos compatriotes. Elle note que depuis 4 ans, les investissements sur assurances-vie et livrets d’épargne ne fluctuent pas. Alors que les valeurs mobilières (actions, obligations, Sicav et FCP) elles, ont nettement chuté depuis le krach d’il y a 3 ans dû aux fameuses subprimes et rechuté encore en octobre dernier  à cause de la récession qui a sévèrement frappé certains pays comme la Grèce et le Portugal. A présent, moins d’un Français sur deux détient ce genre de produit estimé a forte dangerosité.

 

Le moral de nos compatriotes demeure donc mauvais, d’où cette absence notable de projets pour le futur. On n’ose plus prendre de risques, on veut épargner (près de 90% le prétendent en effet), on temporise au maximum, impossible, pour l’heure, de songer à acquérir une automobile ou un logement. Voila pourquoi moins d’un sur 10 pense à contracter un crédit lors du prochain trimestre.

 

Une deuxième enquête accomplie par l’Autorité des Marchés Financiers (AMF) mais pourtant menée différemment arrive peu ou prou aux mêmes conclusions, à savoir que nos compatriotes ne veulent plus du tout prendre de risques dans leurs investissements.

 

L’an passé, le mouvement de placements des ménages vers les dépôts de banque a chiffré à plus de 30 milliards d’euros, soit 10 de plus qu’en 2009. Et ceci s’est encore plus confirmé cette année en raison de la hausse des taux (dont celui du livret A) et de la « course aux dépôts » menée par les établissements bancaires en vue de s’acclimater aux nouvelles règles en matière de liquidités.  Par ailleurs, l’étude précise également que le montant des cessions nettes d’OPCVM (Sicav et fonds communs de placements) s’élève à plus de 20 milliards d’euros.

 

L’autorité des marchés financiers parle ici d’un « renforcement récent du caractère binaire de l’épargne des Français ». Sachant que le patrimoine de nos compatriotes (estimé à quelques 3000 milliards d’euros) est constitué pour prés de la moitié d’assurance-vie en euros et pour près de 40% de dépôts bancaires.

 

L’épargne garantie, donc sans risque, ne fait pas que des émules chez nous, le même phénomène est en effet avéré chez nos voisins d’outre-Rhin, Ibères ou encore Transalpins, même si ces derniers détiennent un patrimoine plus varié que le nôtre.

 

Afin d’expliciter tout cela, l’autorité des marchés invoque le krach de 2008 bien entendu.  Mais elle souligne aussi la trop grande frilosité des conseillers bancaires lorsqu’il s’agit d’inciter les usagers à investir autrement.

 

Comment le sait-elle ?

 

Parce qu’elle a envoyé dans des établissements bancaires certains de ses agents chargés de jouer les faux clients (certains dynamiques, les autres frileux) afin d’observer à la loupe le comportement des conseillers.

 

Résultat des courses : ces derniers s’empressent de proposer au client de souscrire une assurance-vie, dont ils vantent toujours les avantages fiscaux avant même d’évoquer les gains qu’elle engendre. Et ce, quand bien même ils se trouvent en face d’un usager qui se dit prêt à placer ses fonds sur des supports plus risqués.

 

Ainsi, l’AMF a pu constater qu’un produit comme le PEA n’était pas souvent proposé. Autre point négatif relevé à propos du rôle des conseillers : Ceux-ci se révèlent bien souvent incompétents et trop imprécis dès lors qu’il s’agit d’informer la clientèle sur des supports moins connus tels les Trackers

Retour à la liste des actualités

A lire également

12 juin 2011

20 millions de déficit pour l’AMF

20 millions de déficit pour l’AMF

 

Cela fait deux années de suite que l’autorité des marchés financiers (AMF) est victime d’un conséquent déficit d’exploitation (19 millions d’euros pour 2010), ce que confirme le rapport annuel qu’elle vient de publier. 


Lire la suite
8 juin 2011

Bénéficier d’une véritable salle des marchés dans sa poche grâce à Bourse Direct

Bénéficier d’une véritable salle des marchés dans sa poche grâce à Bourse Direct

Constituant l’un des principaux acteurs du secteur du courtage en ligne, Bourse Direct se devait de proposer à ses usagers un ensemble de solutions toujours plus souples, ergonomiques et efficaces, pour assurer le suivi et la gestion de l’ensemble des placements réalisés dans le cadre de son offre de compte-titres, ceci est maintenant chose faite grâce au lancement d’une application, à destination des terminaux mobiles de la marque Apple, disponible sur l’AppStore.


Lire la suite
8 juin 2011

Bourse Direct ouvre l’utilisation de WinCharts à tous les investisseurs

Bourse Direct ouvre l’utilisation de WinCharts à tous les investisseurs

Dans le domaine de l’investissement boursier, l’information et l’analyse constituent un enjeu particulièrement important pour la réalisation de bons placements, une prise de décision rapide permettant généralement de conclure une bonne transaction. Afin d’apporter l’aide nécessaire dans la réalisation des tâches les plus importantes, un certain nombre d’outils ont été développés afin de rendre l’interprétation de l’évolution du cours d’un actif toujours plus simple, c’est ainsi notamment le cas du logiciel de streaming et d’analyse WinCharts, proposé par un certain nombre de courtiers en ligne.


Lire la suite

Demande de documentation gratuite

Recevez les documentations de nos partenaires gratuitement et sans engagement

Je souhaite recevoir

Toutes les documentations
Fortuneo
Bourse Direct
Binck
EasyBourse

Comparatif

Comparez les différents acteurs sur le marché du courtage en ligne en un simple clic

Fiches pratiques

La bourse en ligne expliquée grâce à nos fiches pratiques

Synthèse

Découvrez les forces & faiblesses des contrats d'assurance vie en rubrique synthèse.

Lexique

Les termes techniques de la bourse n'auront plus de secret pour vous grâce à notre lexique.

Devenez affilié Comparabourse

Vous avez un site ou un blog en rapport avec la bourse ? Rentabilisez votre site ! Contactez nous pour en savoir plus