Contrat d’animation

Le contrat d'animation a été mis en place, par la bourse de Paris, en 1992, à la suite du krach boursier de 1987, au cours duquel certains investisseurs n'avaient pu, faute de liquidité du marché, solder leurs positions.

Cet accord passé, sous le contrôle de la société gérant le marché financier, entre l'entreprise émettrice d'un titre et un intermédiaire financier, également appelé animateur de marché, consiste dans la garantie, par ce dernier, d'une certaine liquidité, obtenue par le maintien de l'écart entre le prix d'achat et le prix de vente du titre, autrement désigné par le terme fourchette bid ask, en dessous d'une valeur maximale définie, généralement comprise entre 3 % et 5 %.

Afin de parvenir à remplir cet objectif, l'animateur de marché dispose de deux moyens distincts, il peut, tout d'abord, utiliser les fonds dont il dispose pour passer des ordres, permettant ainsi de créer un mouvement de la valeur sur le marché, ou bien encore demander, à la société émettrice, de lui fournir une certaine quantité de titres nécessaires à l'animation du marché.

Le contrat d'animation peut ainsi s'avérer être particulièrement utile lors de l'introduction d'une entreprise en bourse, étant donné qu'il permet de créer un mouvement sur le marché, au moment où les acheteurs éventuels peuvent se trouver piégés dans leur investissement.

En place depuis plus de 15 ans sur le marché de Paris, le contrat d'animation a su convaincre plus de 500 entreprises et s'est imposé, auprès des investisseurs, comme une garantie de liquidité du titre, accompagnée, en outre, d'une communication généralement bien meilleure.